Rappelons qu’au plus tard le 1er janvier 2016, toutes les entreprises du secteur privé, quels que soient leur structure et leur effectif, devront couvrir tous leurs salariés par une complémentaire santé. Sa mise en place nécessite la formalisation d’un acte administratif appelé acte fondateur : accord collectif, référendum ou décision unilatérale de l’employeur (DUE).
L’acte fondateur est indispensable pour bénéficier des exonérations de cotisations sociales dans les limites du plafond prévu par la loi. Il doit être prêt, au plus tard, à la date d’effet du contrat d’assurance.
(1) ANI : Accord national interprofessionnel
Vincent Meluc, chef d’entreprise à Oudon.
Vincent Meluc, 50 ans, a repris une entreprise de couverture à Oudon (44) en 2013 : Meluc Couverture avec ses 4 salariés (3 salariés et une secrétaire à mi-temps, son épouse). Après avoir modifié le statut de l’entreprise (création d’une SARL), le nouveau gérant s’est rapidement intéressé à la couverture santé de ses 4 salariés.
Il a donc fait venir un conseiller PRO BTP pour étudier son dossier et le rendre conforme à l’ANI. « L’entreprise avait déjà mis en place une couverture santé pour ses salariés. J’ai donc gardé ce contrat de santé collectif, en augmentant les garanties », explique Vincent Meluc.
« Nous avons procédé à une mise à jour administrative, car le précédent contrat distinguait deux collèges, les ouvriers et les ETAM(2). Or, la nouvelle Loi distingue seulement deux catégories de salariés aujourd’hui : les cadres et les non cadres », précise Matthieu Priou, conseiller PRO BTP de l’entreprise.
En outre, le nouveau contrat intègre le remboursement de prestations médicales supplémentaires, notamment les frais d’ostéopathie, ainsi que de meilleures garanties concernant les soins dentaires et ophtalmologiques. « Nous sommes dehors tout le temps avec mes trois salariés et nous exerçons un métier très physique. La protection de notre santé est donc importante », termine le chef d’entreprise.
(2) Employés et techniciens agents de maîtrise
Anticiper l’échéance du 1er janvier 2016 est un gage de prudence pour l’entreprise. Elle aura ainsi le temps de consulter les diverses offres et surtout les plus intéressantes en termes de garanties pour ses salariés. L’employeur aura aussi le temps d’informer ses salariés et ne sera pas pris au dépourvu.
PROBTP, l’organisme de protection sociale au service du BTP, propose des solutions adaptées à chaque entreprise. Plus d’information sur le site Internet, www.probtp.com, rubrique “complémentaire santé d’entreprise - ANI” ou sur www.btp-sante-entreprise.com