Le groupe Socoda maintient son plan de Développement Durable axé autour de 3 engagements : le maillage territorial, l’emploi solidaire, et le mécénat. Point sur les nouveautés de 2010. Philippe de Beco, président du Directoire de Socoda

Le siège social et 12 adhérents seront passés au crible du bilan carbone. Le groupe maintient ses actions formalisées depuis maintenant quatre ans au travers de son plan de développement durable. Avec pour credo, business + développement durable = business durable, le distributeur plonge, en plus cette année, dans ce vert, « qui tire le marché vers le haut », martèle Philippe de Béco, président du directoire de Groupe Socoda. Pour 2010, il prépare sa Sélection Eco-responsable. Soit des produits rigoureusement choisis chez des fournisseurs selon une charte précise. A savoir qu’ils doivent être éco-conçus, moins polluants, plus silencieux, moins toxiques, estampillés NF Environnement ou sous label éco-européen. Et ce n’est pas tout.

 

Un catalogue de produits vertueux

Ces produits doivent aussi améliorer le confort au travail en diminuant le stress et la fatigue. « Nous devons absolument proposer ce type d’offre, également parce qu’en plébiscitant les produits verts, le grand public pousse les artisans et entreprises à évoluer ». Du très vertueux à retrouver dans un nouveau catalogue qui sera décliné par métiers, renouvelable tous les ans. Pour découvrir cette Sélection Eco-Responsable il faudra patienter. Initiée avec la Maud Fontenoy Fondation – en faveur de la protection du littoral et de l’aide aux enfants malades, dont Groupe Socoda est fondateur -, elle va être lancée par la navigatrice, les 16 et 17 mars prochains lors de la septième Convention Socoda, qui se tiendra au parc des expositions de Villepinte.

 

Vers une approche multi-spécialiste

Côté maillage territorial – autre axe de son plan Développement durable -Groupe Socoda « s’engage à maintenir la densité de son réseau pour soutenir les artisans sur l’ensemble du territoire français, avec un effort tout particulier pour les zones dites vierges ou menacées, reprend Philippe de Béco. Pour cela, nous misons sur le développement de nouveaux modes et espaces de vente innovants ainsi que sur la valorisation de notre palette de métiers ». D’où la mise en place d’un test de corners pour l’instant dédiés aux EPI chez 10 adhérents. Objectif : « l’artisan qui arrive chez nous doit pouvoir trouver une réponse à l’ensemble de ses besoins ». Alors, si ce test est concluant, ces corners devraient se décliner de manière transversale à l’ensemble des métiers du groupe. « Il sera possible de trouver de l’électricité chez un adhérent quincaillier par exemple, et les artisans pourront se servir seuls sans vente assistée ». Alors Groupe Socoda se tournerait-il vers une approche plus multi-spécialiste ? Il semblerait bien que oui.

 

Source: batirama.com / S.L.H.