"Notre activité continue à baisser mais à un rythme moins élevé" qu'auparavant, confie le président de la Capeb Patrick Liébus. Au premier trimestre, l'activité s'était rétractée de 3%. "Nous constatons une légère amélioration des carnets de commandes et, si cela se confirme, nous pourrions espérer un troisième trimestre moins terne que ceux que nous traversons depuis trois ans", a-t-il ajouté.
Les carnets de commandes s'étoffent en effet légèrement et représentent en juillet 72 jours de travail contre 66 en avril. Mais Patrick Liébus attend de "constater un rallongement pérenne" de ces carnets car l'allongement constaté au deuxième trimestre "peut être dû à l'effet mécanique de la diminution des effectifs dans les entreprises", a-t-il remarqué.
L'emploi dans le secteur s'est de fait rétracté de 3,5% au 1er trimestre, indique la Capeb. Signe de la prudence des entreprises: en juillet 2015, le nombre d'entreprises artisanales du bâtiment envisageant d'embaucher au second semestre 2015 était de 4%, contre 7% au même semestre de l'année précédente. Dans le même temps, le nombre d'entreprises envisageant de procéder à des licenciements ou de ne pas renouveler de contrats atteint 10%, contre 7% en 2014.
Il s'agit du treizième trimestre de baisse d'activité dans l'artisanat du bâtiment. "Ce recul s'explique, comme aux trimestres précédents, par une chute de 4% de la construction neuve", souligne la Capeb. "Les mises en chantier poursuivent leur baisse avec un recul de 6,1% qui correspond à 347 000 logements neufs commencés à fin mai 2015 sur un an cumulé, loin de l'objectif de 500 000 fixé par le gouvernement", ajoute la Confédération.
Le nombre de permis déposés affiche également une baisse de 6,1% sur la même période, soit 362.000 unités. Toutes les régions sont concernées, les plus fortement touchées étant le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la Normandie, le Centre et Rhône-Alpes-Auvergne. "Malgré la baisse des taux d'intérêt, la mise en place de plans de relance du logement et l'implication des entreprises, l'année 2015 devrait encore subir un recul d'activité dans l'artisanat du bâtiment et l'emploi devrait cette fois encore payer un lourd tribut", a souligné Patrick Liébus.
Dans les années 80 jusqu'à 2010 tout les inscrit dans les chambres consulaires nous envoyaient un quotidien et là nous pouvions constater les nouveaux et les radiations d'artisans ou des PMEs. Nous avons pu constater début 80 que le nombre des inscrits et des radiations étaient en équilibre et après la balance a commencé à se déséquilibrer avec de plus en plus de radiations...
Il faut tout simplement transférer les taxations, les charges sur la grande finance assurances, banques, multi-nationales... et laisser libre les entreprises d'adapter leurs effectifs.
Nous allons mal moralement, physiquement comme nos agriculteurs, arrêtons ce monde de capitalistes, du CAC 40 qui gère notre pays avec des ordinateurs. Les riches sont de plus en plus riches, nous la classe moyenne disparaissons car on nous taxe trop. Le social nous tue en France, ou allons nous ? A Bas nos politiques de m***e qui s'engraissent plus qu'autre chose. Un artisan épuisé.
Bonsoir pour que le BTP reparte il faut qu'ils arrivent à comprendre qu'il faut baisser les charges des artisans qu'ils augmentent les petits salaires et tout va repartir en France. Plutôt que de faire simple on fait compliqué. Si au gouvernement ils ne comprennent pas çà des artisans vont fermer boutique. Ce qui les intéressent en haut : le fric, point.
- -
Nous espérions avoir touché le fond depuis 2008, mais encore en 2015, nous baissons surtout ces mois d'été. Où allons nous ? Concurrence déloyale avec les pays de l'Est : moins 50% .... Tout est dit !!!