Un an après sa création, Gedibois compte déjà 23 points de vente dans toute la France. L'enseigne, créée par Gedex, la société coopérative qui dirige le groupement de négociants indépendants Gedimat, ambitionne de réunir à terme 40 à 50 adhérents pour un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros.

Alors que la deuxième édition du salon Gedimat a ouvert ses portes hier au parc floral du bois de Vincennes, le groupement de négociants indépendants en profite pour annoncer ses résultats 2009. « Nous avons plutôt mieux résisté à la conjoncture que nos concurrents », se félicite Yves Martin-Delahaye, président du directoire. En effet, le chiffre d’affaires du réseau affiche une baisse de -7,5 % alors que la moyenne du négoce de matériaux atteint les -11 % (source Negoscope). « Nous avons limité la casse, poursuit Frédéric Ondet, directeur adjoint expliquant cet état de fait par un positionnement plus axé vers le marché de la rénovation et le développement d’une clientèle de particuliers (bricoleurs lourds) laquelle représente aujourd’hui 40 % du CA du groupement.

 

200 millions d’euros à terme

Si les perspectives 2010 se s’annoncent guère réjouissantes en ce début d’année (à la crise s’ajoutent des conditions météo difficiles pour les chantiers), Gedimat entend développer son enseigne spécialisée bois-panneaux. Lancée fin 2008, Gedibois compte déjà 23 points de ventes répartis dans toute la France. « Nous ambitionnons de fédérer 40 à 50 agences spécialisées, confie Alain Guenée, président du conseil de surveillance et lui-même à la tête de 7 Gedimat et d’un Gedibois en Bretagne. La moitié du chemin est donc déjà parcourue et la direction de Gedex espère, in fine, un CA global de quelque 200 millions d’euros pour la seule enseigne bois-panneaux. « Nous comptons profiter  du regain d’intérêt des consommateurs pour les vertus des matériaux naturels et éco responsables. » Ils ne sont pas les seuls puisque, de son côté, le groupe Point.P a déployé, en 2009, 50 agences spécialisées sous l’enseigne Dispano. Des initiatives engagées en période de crise économique qui laissent à penser que la construction bois pourrait prendre de nouvelles parts de marché, tant en neuf qu’en rénovation avec les projets d’extension et de surélévation.

 

Source: batirama.com / Céline Jappé