Lors d'une convention à Paris, Action Logement, dont la gestion est paritaire, partagée entre l'organisation patronale Medef et des syndicats de salariés, a fait le point sur sa réforme, lancée il y a sept mois.
Celle-ci doit transformer le réseau actuel des CIL (Comités Interprofessionnels du Logement), les organismes qui collectent la cotisation des entreprises, un groupe composé de deux pôles : l'un dédié aux services, l'autre à l'immobilier.
La réforme doit être inscrite dans un projet de loi présenté en conseil des ministres à la fin de l'année, qui devrait être examiné à l'assemblée début 2016 et complété par un projet d'ordonnance "à la fin du printemps", a précisé Bruno Arbouet, directeur général de l'UESL-Action Logement.
Ces derniers mois un "état des lieux du réseau a été dressé, pour la première fois depuis 60 ans", indique-t-il. Ainsi quelque 500 filiales (ESH, sociétés immobilières, sociétés commerciales spécialisées dans la mobilité, l'accompagnement social, le conseil en financement...) ont été répertoriées.
Action Logement emploie ainsi, via ses filiales, 18.000 salariés dans tous les départements (à l'exception de la Lozère et la Corrèze). Environ 4.000 salariés travaillent dans les services et 14.000 dans le pôle immobilier, qui gère un patrimoine de 900.000 logements sociaux et intermédiaires.
Cette transformation, qui passera par une "meilleure répartition" des 200 agences d'Action Logement sur le territoire, "sans casse sociale ni mobilité contrainte", a réaffirmé M. Arbouet, doit permettre d'améliorer les services rendus aux entreprises et aux salariés.
L'objectif est de garantir une "équité d'accès à tous" aux services d'Action Logement sur tout le territoire, et d'accroître le nombre de bénéficiaires de 20% en 5 ans.
platine
Encore une loi de plus ! Une loi pour l'heure d'aller ch*er, c'est pour quand ?