La stratégie déployée par Metabo, présent à Batimat, en matière de produits, s’articule autour de trois axes : la sécurité, l’efficacité et le sans fil, son actuel cheval de bataille.

Implantée en France depuis 1960, Metabo affiche une belle santé, avec un chiffre d’affaires de 27 M€, assorti d’une croissance de 7%. Dans le secteur du bâtiment, l’entreprise a su tisser des rapports étroits avec l'artisanat, en commençant avec les perceuses à percussion, les premières fabriquées en série dans le monde, ainsi que les petites meuleuses, fondement de sa renommée.

 

Depuis, elle continue d'élargir ses gammes filaires, sans fil et à air comprimé, en les adaptant à chaque étape de travail dans six grands domaines d'applications : les cloisons sèches, la pose de revêtements de sol et de carrelage, les constructions en bois et charpente, les murs, façades et fenêtres, l’installation plomberie-sanitaire et l’aménagement des jardins et espaces extérieurs.

 

Concernant la distribution, elle passe essentiellement par les réseaux professionnels, sans toutefois oublier les bricoleurs « lourds » grâce à une vingtaine de référence en GSB (Castorama, Leroy Merlin, Domaxel, etc.).

 

Un grand cru d’innovations

 

2014 a été un grand cru d’innovations pour Metabo dont le  service R&D emploie quelque 140 personnes qui ont permis la sortie de plus de 500 brevets, moyennant un budget annuel de 14 M€. « Ce sera également le cas en 2015 et 2016 », prévoit Gary Haworth, son actuel directeur général, en voie de passer le relais à Manfred Wasserberg.

 

Pour l’heure, les nouveautés se situent aussi bien dans les gammes filaires que sans fil : visseuses pour cloisons sèches, ponceuses à bras intégrant un système d’aspiration, meuleuses à tête plate de 150 mm, scies sabres, affleureuses métal, perceuses-visseuses sans fil, chanfreineuses et, surtout, la mise au point, grâce à un partenariat avec Samsung, de la technologie LiHD (lithium-ion haute densité, succédant au nickel-cadmium des années 80).

 

La batterie LiHD 

 

Après le lancement de la batterie de 4,0 Ah, puis la génération de la 5,2 Ah, Metabo propose aujourd’hui des batteries LiHD sur le marché européen.  « La batterie LiHD, est une avancée technologique majeure en matière de puissance pour des applications totalement nouvelles, explique Christophe Barat, chef produit de la gamme professionnelle.

 

Ces batteries permettent d’offrir 67% de  mieux en puissance, 87% d’autonomie supplémentaire, ce qui permet de se passer encore un peu plus des prises de courant. Ainsi, une meuleuse pourvue de ce type de batterie offre, à pleine charge en utilisation, une autonomie de 30 mn contre 15 mn auparavant : le pro a la sensation d’utiliser une filaire de 1 000 W ! » poursuit Christophe Barat.

 

Cette innovation permet ainsi à l’installateur d’utiliser des outils electro-portatifs sans fil dans des applications qui, en raison de la puissance requise, pouvaient jusqu'a présent uniquement être réalisées avec des outils filaires.

 

Une croissance prévue de 15 % en France

 

« Certaines applications deviennent désormais tellement performantes sans fil, qu'elles n'ont plus rien a envier aux appareils filaires, poursuit Christophe Barat. Ainsi en va-t-il de la nouvelle petite meuleuse d'angle sans fil avec moteur « brushless » : elle offre la puissance d'une machine filaire de 1000 W et dure deux fois plus longtemps que toutes les machines avec des batteries classiques … ».

 

Forte de toutes ses innovations, Metabo entend faire une croissance en outillage professionnel de 15% environ en France et entre 15 et 20% sur d’autres marchés tels que l’Allemagne.

 

Une croissance par ailleurs soutenue par de nombreuses actions et opérations réalisées avec ses partenaires professionnels. Six évènements sont d’ores et déjà prévus pour 2016, tels que le MetaboTour qui avait déjà rencontré un vif succès parmi les pros cette année.

 

Légende photo

Grâce à la technologie LiHD, il a été possible de faire le tronçonnage d’une tôle d’acier de 1 cm d’épaisseur sur une longueur de 1,50 m, au lieu de 20 cm grâce à une montée en température amoindrie : sans ce type de pile, l’outil se met en sécurité dès qu’il atteint 80°C.

Source : batirama.com / Michèle Fourret