Les investissements ont atteint 329,3 milliards de dollars, en hausse de 4% par rapport à 2014, et dépassant le précédent record établi en 2011 (317,9 milliards), détaille le bilan réalisé par Bloomberg New Energy Finance (BNEF).
Cela illustre "l'amélioration de la compétitivité du solaire et de l'éolien", explique Michael Liebreich, directeur de BNEF, alors que ces deux énergies ont représenté à elles deux environ la moitié de l'ensemble des capacités de production d'électricité installées dans le monde quelles que soient les sources d'énergie (fossiles, nucléaire et renouvelables).
Au total, 64 gigawatts de capacités éoliennes ont été ajoutées et 57 gigawatts de solaire photovoltaïque. Cette progression n'était pourtant pas gagnée d'avance alors que plusieurs éléments conjoncturels, notamment la chute des prix des matières premières fossiles l'an dernier, auraient pu réduire les investissements dans les énergies renouvelables, selon BNEF.
La baisse des coûts des technologies, impliquant que l'on peut installer autant de capacités pour un investissement moindre, la force du dollar et la faiblesse de l'économie européenne, sont autant de phénomènes qui auraient aussi pu limiter le montant global investi.
Ainsi en Europe, les montants investis ont atteint un plus bas niveau depuis 2006, avec 58,5 milliards de dollars, en baisse de 18% par rapport à 2014. La Chine reste largement en tête avec 110,5 milliards de dollars investi, en hausse de 17% sur un an, grâce à une politique publique volontariste.
Les Etats-Unis restent le deuxième marché mondial, lui aussi en progression de 8% par rapport à 2014 à 56 milliards de dollars.D'autres pays ont beaucoup plus attiré les investissements, comme l'Inde (+23%) ou le Royaume-Uni (+24%).