Ce volet législatif se décline avec la mise en œuvre de six chantiers majeurs (agriculture, biodiversité, prévention des risques, santé, gestion des déchets....). Il présente, dans le premier chantier, des mesures liées à la lutte contre le réchauffement climatique (dans les secteurs du bâtiment, de l’urbanisme, des transports, de la maîtrise de l’énergie, etc.). Le secteur de la construction s'intéresse à
l’amélioration énergétique des bâtiments et l’harmonisation des outils de planification. On note parmi les mesures phares du projet, le renforcement du code de l’urbanisme par la simplification et le verdissement des outils de planification (plan local d’urbanisme, directive territoriale d’aménagement…).
Les coefficients d’occupation des sols, (COS) pourront être dépassés de 30 % si les bâtiments concernés sont performants en matière énergétique. On note aussi la réforme de la réglementation de l’affichage publicitaire pour limiter son impact, notamment en entrée de ville.
Vers des contrats de performance énergétique
Le volet Logement de ce chantier propose plusieurs outils dont :
Les bâtiments existants : encore beaucoup à faire
Ces mesures devront favoriser la construction de bâtiments basse consommation (moins de 50 kWh/m2 et par an) et à tendre vers la réduction de la consommation d’énergie du parc ancien de 38 % d’ici à 2020.
Selon certains, dont France Nature environnement, il reste beaucoup à faire pour les bâtiments existants. Le neuf ne représente en effet que 1 % de la production de logements annuelle. « Le plus fort gisement d’énergie et d’émission se situe donc dans l’ancien à réhabiliter » indique FNE qui souhaiterait pour sa part que le niveau de performance exigé pour les réhabilitations thermiques soit fixé à 80 kWh/m2/an.