Une réhabilitation au rez-de-chaussée de l’immeuble va donner lieu à des fissures dans le cloisonnement de l’étage.
Des travaux sont engagés au rez-de-chaussée de l’immeuble. La démolition de plusieurs cloisons est entreprise. Une expertise est mise en place.
L’expert va constater un affaissement du plancher de l’étage et de nombreuses fissures venant couper les cloisons bâties à ce niveau. Il observe également la désolidarisation de la tête des cloisons qui se séparent du plancher des combles.
Selon l’expert, la suppression de certaines cloisons, à la suite du réaménagement de l’appartement du rez-de-chaussée, a libéré le plancher supérieur. Avec le temps, les poutres en bois du plancher d’étage ont fléchi ; elles prenaient auparavant appui sur les cloisons qui ont été démolies.
Il faut se souvenir que, dans le passé, les cloisons étaient souvent renforcées par des montants en bois ou des fers métalliques dissimulés sous les revêtements muraux. Ces cloisons dites “porteuses” participaient à la rigidité de l’ensemble et à son bon comportement.
Pour éviter des dommages, il convenait, préalablement aux travaux de démolition, de réaliser des sondages, notamment au niveau des plafonds du rez-de-chaussée. Les poutres porteuses pouvaient être repérées. Leur état de conservation pouvait être vérifié.
Par la suite, et si le calcul l’impose, des renforcements pouvaient être mis en place. La démolition pouvait ensuite être engagée, non sans une certaine prudence, et en surveillant le comportement du plancher supérieur.