Sur les six premiers mois de l'année, le groupe a enregistré un résultat net de 3,7 millions d'euros, en hausse de 15% (de 44% à taux de change constant), selon un communiqué.
L'excédent brut d'exploitation a été multiplié par 2,2 (2,6 à taux de change constant) pour atteindre 24 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a progressé de 71%, à 42 millions d'euros. Cette croissance a été portée par "une progression remarquable des ventes d'énergie au second trimestre", note le document.
L'entreprise souligne les bonnes performances de ses centrales au Brésil, tant celles qui généraient du chiffre d'affaires au premier semestre 2015, que celles mises en service depuis.
Début septembre, le groupe a par ailleurs remporté son premier contrat pour un projet de barrage hydroélectrique en France métropolitaine. Il construira une centrale de 4,5 MégaWatts (MW) sur les communes de Chamonix-Mont Blanc et des Houches.
Voltalia avait annoncé en août la finalisation de l'acquisition du spécialiste du solaire photovoltaïque Martifer Solar. Cette opération permet au groupe de mettre en oeuvre une stratégie "multi-énergies, multi-pays et multi business models".
La société a augmenté sa capacité installée, qui est passée à 451 MW. Son ambition est désormais d'atteindre une capacité installée de 1 GigaWatt (GW) à fin 2019, "anticipant ainsi de trois ans son précédent objectif". "L'atteinte de cette capacité s'accompagnera d'une plus grande diversification énergétique et géographique du portefeuille de centrales en activité, avec une montée en puissance du solaire et l'arrivée de nouvelles zones géographiques parmi les 29 pays où Voltalia est désormais actif", indique le communiqué.
Après avoir intégré les activités d'exploitation de centrales comme prestataire de services de Martifer Solar, Voltalia exploite à ce jour 1 GW. Il projette de porter cette capacité exploitée à 3 GW à horizon 2019, dont 1 GW en propre et 2 GW pour le compte de tiers.
Grâce à la réalisation de ces objectifs, Voltalia "se donne pour ambition de porter son Ebitda (excédent brut d'exploitation, ndlr) consolidé à 180 millions d'euros sur l'exercice 2019".