"L'Autorité des marchés financiers considère qu'il s'agit d'un grave dysfonctionnement du marché", a affirmé l'autorité dans un communiqué, ajoutant qu'"il s'agit de diffusion de fausses informations qui conduisent l'AMF à mener des investigations" et à "vérifier qui pourrait en avoir tiré profit via une possible manipulation de cours".
Un communiqué de presse mensonger a été envoyé à plusieurs médias dont l'AFP, et relayé par l'agence d'informations financières Bloomberg.
Il a annoncé une révision des comptes financiers à la suite d'énormes erreurs comptables entraînant le licenciement du directeur financier de Vinci, faisant s'effondrer de plus de 18%, à 16H05, le titre du groupe de BTP et de concessions.
Dans la foulée, le groupe a démenti "formellement l'ensemble des informations figurant dans ce faux communiqué", indiquant étudier "toutes les actions judiciaires à donner suite à cette publication".
La direction de Vinci s'employait le lendemain à rassurer ses équipes en interne, en soulignant notamment qu'il ne s'agissait pas de "hacking" (piratage), les systèmes informatiques de l'entreprise n'ayant "été touchés à aucun moment".