Le plan "comprend 32 opérations de type échangeurs, présentant un intérêt pour la desserte locale et pour les usagers de l'autoroute, et 25 opérations de type aires de covoiturage et aménagements pour le milieu naturel", a détaillé le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Alain Vidalies.
M. Vidalies avait auparavant évoqué un plan de plus d'un milliard d'euros.Il a affirmé que "près de 5.000 emplois" seraient ainsi créés et fait valoir que le plan avait "pour objectif de répondre à des attentes fortes des collectivités territoriales visant à améliorer la desserte des territoires et à créer de l'activité en investissant dans l'amélioration de la qualité des infrastructures".
"Les collectivités se sont fortement engagées dans ce plan, en apportant un financement de plus de 50% en moyenne pour les opérations routières d'intérêt local.
Le complément de financement proviendra d'une faible augmentation des péages, limitée de 0,1 à 0,4% par an de 2019 à 2021 conformément aux objectifs initiaux de ce plan", a ajouté le ministre.
En revanche, ce plan, dont le principe avait été lancé par François Hollande, ne prévoit pas un allongement de la durée des concessions, contrairement au premier plan de relance autoroutier (3,2 milliards d'euros) signé en septembre 2015 entre l'Etat et les concessionnaires des autoroutes françaises, privatisées entre 2002 et 2006.
Pour ce second plan, les protocoles d'accord entre l'Etat et les sociétés concessionnaires d'autoroutes devront être examinés par le régulateur du rail et de la route, l'Arafer. "Toutes ces étapes permettront d'engager les premiers travaux dès la fin de l'année 2017", a promis M. Vidalies.