Les deux groupes ont signé un protocole d'accord "pour explorer et déployer de nouvelles solutions digitales pour l'efficacité opérationnelle des champs éoliens et photovoltaïques" d'Engie, ont-ils indiqué dans un communiqué conjoint.
Ces solutions seront fournies via le système logiciel baptisé Wonderware déjà développé par Schneider Electric, pour le contrôle, l'acquisition et la gestion des données. Pour Engie, il s'agit d'"uniformiser" la collecte, l'organisation et le traitement des données issues des parcs éoliens et solaires qu'il construira à l'avenir, a expliqué Didier Holleaux, directeur général adjoint d'Engie.
Ce protocole d'accord, fruit d'échanges de plus d'un an entre les deux groupes, "s'inscrit dans le processus de digitalisation du groupe", a-t-il ajouté. Engie s'engage ainsi à utiliser exclusivement la solution de Schneider, en échange de "la garantie que les évolutions du produit dont nous pourrons avoir besoin (...) soient traitées de manière privilégiée, rapide, efficace, avec Schneider", a-t-il ajouté.
Pour Schneider Electric, l'accord est source d'opportunités dans la mesure où Engie a notamment l'ambition de développer plusieurs gigawatts dans le solaire dans les trois prochaines années. Il s'agit du "premier accord cadre mondial" dans le secteur des énergies renouvelables, signé par Schneider pour Wonderware, selon Philippe Delorme, directeur général de la branche Building & IT du groupe.
Il met aussi en avant les "2 millions de licences (Wanderware) déjà vendues dans le monde et un réseau de plus de 4.000 systèmes intégrateurs", ainsi que les garanties de son système logiciel en matière de cyber-sécurité, enjeu "de plus en plus central", notamment dans le domaine de l'énergie.