Face à leur projet de construction, les particuliers s’interrogent souvent sur les fondamentaux d’une maison passive, un bâti isolé de manière optimale se suffisant à lui-même hiver comme été.

Entre la RT 2012 qui exige une consommation du bâtiment inférieure ou égale à 50 kWh/m2/an et la RT 2020 qui imposera 15 kWh/m2/an, la conception du bâtiment constitue un pilier fort pour atteindre ces performances.

Premier fabricant français de solutions constructives labellisées Passive House Institute, Euromac 2 s’inscrit depuis plus de quarante ans dans une démarche de conseil. «La maison passive idéale est celle qui conjugue une forte inertie thermique, une isolation par l’extérieur et une étanchéité à l’air optimale. Avec cette triple association, la chaleur dégagée à l’intérieur de la construction et celle apportée par l’extérieur suffisent à répondre aux besoins de chauffage.», explique Michel KRATZ, Président d’Euromac 2.

 

Le choix des matériaux de gros oeuvre est essentiel pour obtenir les meilleures performances. Robustesse, rapidité d’absorption et de restitution de la chaleur, suppression des ponts thermiques, faible impact environnemental…, autant de critères à étudier pour :

- stocker la chaleur en hiver, en évitant les sensations de «parois froides»,
- préserver l’air conditionné en été à l’intérieur de l’habitat,
- être étanche à l’air naturellement,
- obtenir une inertie thermique maximale,
- bénéficier de caractéristiques thermiques et acoustiques optimales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les trois fondamentaux commentés par Michel KRATZ, Président d'Euromac 2

Une inertie thermique performante

L’inertie thermique d’un bâtiment est sa capacité à emmagasiner, puis à restituer, la chaleur ou la fraîcheur de manière diffuse. «Plus l’inertie est élevée, mieux elle régule naturellement la température. Elle dépend de la masse des matériaux qui composent la maison. Le béton figure parmi les plus appropriés.».

Une isolation par l'extérieur

«Une maison passive ne doit présenter aucun pont thermique au risque de perdre jusqu’à 25 % d’énergie et de cumuler courants d’air, difficultés à se chauffer, effet de parois froides ou encore moisissures...». L’isolation intégrale par l’extérieur supprime les ponts thermiques qui se situent aux jonctions des façades : planchers, murs de refends ou séparatifs, toitures et planchers bas, menuiseries...

Une étanchéité à l'air optimale

Comment obtenir une enveloppe de bâti performante ? Avec un système constructif en béton 100 % étanche à l’air, combiné à une ventilation contrôlée. «Des joints non étanches, des éléments mal découpés ou mal ajustés, une isolation mal placée… sont des sources de fuites d’air et donc de perte de chaleur.». Ces fuites ou infiltrations d’air augmentent jusqu’à 50 % les consommations d’énergie et les bruits extérieurs. Elles laissent s’infiltrer la pollution et dévalorisent le patrimoine.

 

Source : batirama.com