Interrogé dans un climat houleux à l'Assemblée nationale par le député-maire (NG) de Sarcelles François Pupponi pour savoir s'il acceptait "de retirer cette proposition", M Mézard a répondu: "Non, car c'est une question budgétaire".
Invité par le député à "se mettre autour de la table des négociations avec les représentants des locataires, des bailleurs, la Cnaf, la fondation abbé Pierre, pour trouver les 150 millions d'économies sans pénaliser les allocataires", le ministre a déclaré: "Nous avons entendu, reçu tous les intervenants qui ont quelque chose à dire sur ce dossier".
La veille, la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), qui gère ces aides, avait déploré n'avoir "pas été consultée" sur la baisse de 5 euros par mois et par foyer à partir d'octobre décidée par le gouvernement. Le président de son conseil d'administration Jean-Louis Deroussen, a ainsi dénoncé une décision "brutale" et "injuste".
De même, les bailleurs sociaux réunis au sein de l'Union sociale de l'habitat (USH) et trois associations de défense des consommateurs (CLCV, CGL et CNL) ont regretté depuis cette annonce de ne pas avoir été consultés.
"On ne prend pas une telle mesure, annoncée un samedi au creux de l'été, sans aucune concertation !" a ainsi déclaré Frédéric Paul, directeur général de l'USH. Quant à la fondation Abbé Pierre, elle souhaite être reçue par le gouvernement et juge "préoccupante" cette décision qui touchera "les plus pauvres".
Un peu plus tôt dans l'hémicycle, des députés de la France insoumise avaient brandi un panier de denrées alimentaires d'une valeur de 5 euros, composé notamment de pâtes, de sauce tomate et de pain de mie, afin d'illustrer la perte de pouvoir d'achat mensuelle pour un ménage modeste.
Le député de Seine-St-Denis Alexis Corbière a ainsi fustigé un "gouvernement de nouveaux riches qui fabrique des nouveaux pauvres". Pour justifier cette mesure censée permettre d'économiser 97,5 millions sur les trois derniers mois de l'année, M Mézard a déclaré: "La politique du rabot, malheureusement, tous les gouvernements successifs l'ont pratiquée".
L’APL est utile pour de très nombreuses familles. S’il provoque l’augmentation des loyers, c’est parce qu’il est très mal calculé. En effet, l’APL est calculé en fonction du revenu de la famille et de sa composition et non pas en fonction du loyer du logement concerné. Ainsi, une famille donnée touchera le même APL si elle loue un T3 ou un T6. Du coup, il y a des familles qui touchent plus d’APL qu’elles ne paient de loyer !!! Conséquence pour les bailleurs qui touchent directement l’APL de leurs locataires : chaque mois, ils doivent rembourser à leurs locataires le différentiel entre l’APL versé par l’Etat et le loyer prélevé aux locataires. Car ce différentiel appartient au locataire, il n’a pas l’obligation de le rendre à l’Etat. Au lieu de diminuer l’APL pour tout le monde de façon arbitraire et injuste, il serait plus judicieux de plafonner l’APL au montant du loyer concerné. Voilà une économie simple, juste et non discriminatoire. Et il serait aussi judicieux d’obliger les grandes familles à louer des grands logements en rapport avec leur composition familiale car certaines justement préfèrent vivre à 6 dans un T3 que dans un T6 car elles peuvent ainsi utiliser le différentiel pour consommer. Et ça réglerait aussi le problème de manque de logement car à l’heure actuelle, ce sont les petites Typologies qui sont le plus demandées.
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Tout cet assistanat profite avant tout et trop à cette mafia de Vivendi, Suez et Cie !