Greenpeace a exprimé lundi son "inquiétude" face au "périmètre diminué du ministère de l’Ecologie", au lendemain de l’annonce de la composition du nouveau gouvernement Fillon, en regrettant notamment le transfert de l’Energie à Bercy. « Plus que les personnes, c’est d’abord le périmètre diminué du ministère de l’Écologie qui inquiète. Disparu, le grand ministère dessiné par le candidat Sarkozy et mis en place en 2007 », indique l’organisation dans son communiqué.
"Exit la Mer et surtout l’Énergie, qui se trouve placée au sein du ministère de l’Industrie, et donc sous la coupe de Bercy, où elle va redevenir une variable d’ajustement de politiques productivistes", redoute Greenpeace. L’organisation dénonce par ailleurs l’hostilité de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, vis à vis de la « dynamique du Grenelle de l’environnement et aux décisions prises dans la foulée ».
Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait exercé la fonction de secrétaire d’Etat à l’Ecologie en 2008, a été nommée ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, en remplacement de Jean-Louis Borloo.
Dimanche soir, le WWF et France Nature Environnement (FNE, 3.000 associations) avaient déjà regretté le transfert des compétences Energie alors que, dans l’entourage de M. Borloo, on s’était dit "stupéfait de constater le démantèlement de cette maison".
Notons par ailleurs qu’avec ce remaniement, Bercy voit partir Hervé Novelli, remplacé par Frédéric Lefèbvre, secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation...
Source : batirama.com