Le groupe avait réalisé un bénéfice net part du groupe de 3 millions sur la même période de l'année précédente. Les revenus de Voltalia ont fortement progressé sur la période à 78,1 millions d'euros (+74,6%) grâce aux ventes d'énergie et à la croissance externe (acquisition en août 2016 du groupe Martifer Solar).
Mais "l'activité de services est en relance et n'est pas encore rentable", a indiqué Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia, pour expliquer la dégradation du résultat net au premier semestre.
"Pour autant (...) Voltalia est positionné pour saisir les opportunités d'un marché en pleine mutation avec l'émergence rapide des énergies renouvelables compétitives", a ajouté M. Clerc, cité dans le communiqué.
Voltalia prévoit ainsi une "accélération des ventes d'énergie au second semestre, portée par l'excellente performance des centrales en juillet et en août", indique par ailleurs l'entreprise. Au premier semestre, les ventes d'énergie ont atteint 60,4 millions d'euros et cette activité connaît une "croissance rentable", selon Voltalia.
La progression a été alimentée notamment par la mise en service de deux parcs éoliens au Brésil, Vila Para (99 MW) et Vila Acre (27 MW). Voltalia est spécialisé dans la production d'électricité d'origine éolienne, solaire, hydraulique, ou à partir de biomasse.
Le groupe a pour objectif de détenir une capacité de production en compte propre de 1 GW en 2019 et d'exploiter 2 GW pour compte de tiers à la même date.