Cette Arena II, qui doit s'élever à côté de la salle historique de Bercy, devrait accueillir des rencontres de baskett-ball et les épreuves de lutte, ainsi que celles de goalball en paralympique. Il s'agit d'un des deux seuls équipements sportifs à construire pour les jeux, avec le centre aquatique à Saint-Denis.
Mais des incertitudes pèsent sur le lieu d'implantation. "On étudie évidemment le scénario qu'on a proposé en dossier de candidature, on étudie ses avantages et ses contraintes et dans le même temps on regarde si certaines des contraintes pourraient ne pas exister dans d'autres localisations", a expliqué Jean-François Martins, l'adjoint aux Sports de la maire de Paris Anne Hidalgo (PS). "C'est aujourd'hui à Bercy et il n'y a pas de raisons que ça change, mais on ne s'interdit pas de regarder s'il y a des options plus intelligentes ailleurs", a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur général du comité de candidature de Paris-2024, Etienne Thobois, a expliqué que "la construction d'une salle de jauge moyenne", soit environ 8.000 places "dans Paris n'est pas remise en cause", sans nier une réflexion sur le lieu. "Aujourd'hui la ville de Paris nous dit que le Plan A, c'est toujours à Bercy", ajoute celui qui pourrait devenir directeur général du comité d'organisation des JO.
L'Arena II est prévue pour offrir à Paris une dimension intermédiaire entre Bercy, qui peut accueillir jusqu'à 16.000 spectateurs en compétition sportive, et des petites salles. Outre sa faisabilité, le projet suscite aussi l'hostilité de riverains qui craignent que les espaces verts soient sacrifiés.
Jeudi, le maire de Tremblay-en-France, François Asensi, a proposé dans un communiqué que le futur Colisée qui doit s'élever dans sa ville, une arena de 10.000 places prévue pour 2021, serve d'"alternative à Bercy".
Sans évoquer un tel scenario, M. Thobois a marqué son intérêt pour cette arena. "10.000 places à 7km du village olympique, cela paraît évident qu'il faudra regarder, s'il sort de terre", a-t-il commenté.