AccorHotels cède 55% du son pôle immobilier à des fonds souverains

AccorHotels cède 55% du son pôle immobilier à des fonds souverains

Les actionnaires du géant hôtelier AccorHotels ont approuvé la cession de 55% d'AccorInvest, qui regroupe ses activités immobilières, à un groupe d'investisseurs comprenant des fonds souverains saoudien et singapourien.




Grâce à cette opération, AccorHotels va bénéficier d'un apport de liquidités brut de 4,4 milliards d'euros, qu'il souhaite mettre à profit pour des acquisitions et pour racheter 1,35 milliard d'euros d'actions, soit 10% de la capitalisation boursière du groupe. La cession du pôle immobilier devrait être finalisée avant la fin du deuxième trimestre 2018.

 

Le groupe d'acquéreurs comprend les fonds souverains singapourien (GIC) et saoudien (PIF), des investisseurs institutionnels comme Crédit Agricole Assurances, l'américain Colony NorthStar ou encore le gestionnaire d'actifs français Amundi.

 

"Beaucoup de gens se sont dits que AccorHotels devient +asset-light+ (favorisant les contrats de gestion, NDLR) et l'immobilier ne l'intéresse plus, c'est complètement idiot et faux : on a donné la même priorité, la même ambition, le même courage sur nos marques comme sur l'immobilier depuis 4 ans", a assuré le PDG du leader européen de l'hôtellerie Sébastien Bazin?

 

Des acquisitions ciblées en vue

 

Interrogé par un représentant du comité consultatif des actionnaires sur les 4,4 milliards d'euros dégagés "pouvant servir à augmenter le dividende", M. Bazin a estimé "qu'il y a beaucoup d'opportunités d'investir, de rendre l'argent aux actionnaires, de se désendetter ou de garder l'argent en espèces sur le bilan".

 

"On a déjà décidé qu'AccorHotels ne va pas utiliser cet argent pour se désendetter, ni le garder en espèces", a expliqué le PDG, en poste depuis août 2013 qui estime que "les résultats du groupe vont probablement doubler dans les cinq prochaines années".

 

M. Bazin a également annoncé que le groupe allait poursuivre ses acquisitions ciblées et qu'il pourrait totaliser d'ici cinq ans une quarantaine de marques (contre 25 marques aujourd'hui). 




Source : batirama.com

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