Ce taux de couverture des énergies vertes (hydroélectricité, éolien, solaire, biomasse, etc.) est "inédit" depuis des décennies, précise le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les gestionnaires des réseaux électrique RTE, Enedis et l'Adeef, dans un communiqué conjoint.
Ces bons résultats du deuxième trimestre s'expliquent notamment par une "importante" production issue des barrages, ayant couvert 20% de la consommation française, détaille ce communiqué.
Au début des années 1960, l'hydroélectricité représentait plus de la moitié de la production de courant de la France, avant de diminuer à environ 33% au milieu des années 1970.
La montée en puissance du parc nucléaire, construit pour l'essentiel dans les années 1980, a mécaniquement réduit la part de l'hydroélectricité qui s'établit ces dernières années plutôt entre 10 à 15%, selon la pluviométrie.
Au deuxième trimestre 2018, l'éolien, le solaire photovoltaïque et les bioénergies (électricité issue de la biomasse), ont fourni environ 10% du courant consommé, dans une période traditionnellement marquée par une demande moins élevée que l'automne et l'hiver.
Dans la mesure où les énergies renouvelables sont prioritaires pour l'accès au réseau, une consommation moindre favorise l'augmentation de leur part dans la consommation globale.
La France s'est fixé comme objectif de porter à 40% la part des énergies renouvelables dans la consommation d'électricité en 2030. L'an dernier, elles avaient fourni 18,4% du courant consommé, en baisse par rapport à 2016. Au 31 mars, la puissance totale du parc renouvelable atteignait 49,1 gigawatts. Les chiffres au 30 juin seront publiés en septembre.