Le 15 mai, une partie d'un mur de soutènement en amont du viaduc qui enjambe la Seine entre Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et Argenteuil (Val d'Oise) s'était effondrée dans la nuit, sans faire de victime.
Construit en 1974, ce mur soutient les quatre voies de l'A15. La fermeture de deux voies de circulation dans le sens province-Paris a entraîné une congestion du trafic sur cet axe très fréquenté.
Le mois de septembre sera consacré à la mise en place des installations techniques, l'approvisionnement en matériaux et l'acheminement des matériels sur place, a indiqué la préfecture.
Les travaux lourds de réparation du mur de soutènement et de la chaussée de l'autoroute commenceront "tout début octobre" et devraient durer jusqu'à mi-mars 2019.
La préfecture précise que ce chantier est rendu complexe "en raison d'une configuration du site difficilement accessible pour des engins de chantier, de la proximité d'une pile du viaduc de Gennevilliers et d'une mise en oeuvre sous circulation routière".
Mi-août, l'effondrement d'un pont autoroutier à Gênes, qui a fait 43 morts, a fait craindre aux riverains une catastrophe similaire. La Direction des routes d'Ile-de-France (Dirif) a affirmé que ce risque était exclu, pointant des différences de conception et de matériaux entre les deux ouvrages.