"Une entreprise chargée de transporter les gravats du lieu de destruction des maisons à leur lieu de concassage, conduisait en fait ses camions sur la commune voisine de Triaize pour y remblayer un chemin", a expliqué à l'AFP le sous-préfet de Vendée, Sébastien Cauwel.
"Or, ces gravats appartiennent à l'Etat, c'est du vol et du recel de vol, et une infraction au code de l'urbanisme car c'étaient des déchets non traités", a-t-il ajouté. Dans un communiqué, la préfecture de Vendée a ajouté que le préfet avait porté plainte contre cette "utilisation abusive" des gravats.
Elle a ajouté qu'à la demande du préfet, l'entreprise Genier Deforge chargée de la "déconstruction" des maisons avait dénoncé son contrat avec la société chargée de transporter les gravats, Sita. "Un nouveau prestataire a été contacté", pour un contrat qui "prendra effet à compter du 26 avril 2011", a précisé la préfecture.
Sita "s'est engagée à retirer l'ensemble des matériaux" incriminés. Ils "seront donc bien traités aux termes du contrat initial", a-t-elle également ajouté.
Ces gravats provenaient des maisons situées dans la zone de la Faute-sur-Mer où 29 personnes ont trouvé la mort, noyées à leur domicile, le 28 février 2010.
Source : batirama.com / AFP