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Entre janvier et juin, le groupe a dégagé un bénéfice net de 13 millions d'euros, soit une hausse de 10,2% par rapport à la même époque de 2017, tandis que le bénéfice opérationnel, représentatif de la performance, a gagné 4,9% à 19,1 millions. Le chiffre d'affaires, déjà annoncé en août, a progressé de 11,5% à 410,7 millions.
L'avenir s'annonce plus difficile: fin août, son carnet de commandes, indicateur avancé du chiffre d'affaires à venir, représentait des revenus en baisse de presque 5% par rapport à son niveau d'un an plus tôt.
"On est dans une année extrêmement difficile au niveau du marché", a expliqué Patrick Vandromme, PDG du groupe. Après deux années de progression régulière, dans un contexte marqué par des taux d'intérêt très bas, le marché français du logement neuf marque le pas depuis début 2018: le secteur du bâtiment en accuse le rétrécissement programmé de certaines aides à la propriété comme le prêt à taux zéro (PTZ).
"Dans ce marché, MFC essaie de tirer son épingle du jeu", a nuancé M. Vandromme. De fait, le ralentissement des commandes du groupe est moindre que la baisse des ventes sur l'ensemble du marché: elles ont chuté de plus de 13% sur les sept premiers mois de l'année, selon la Fédération française du bâtiment (FFB).
"Quand le marché se réduit, c'est un peu l'affolement, on est soumis à une concurrence rude", explique M. Vandromme. "Ce qui nous aide, c'est la notoriété du groupe, notre place de leader : on a un côté rassurant par rapport au marché.
"Dans ce contexte, le groupe, qui confirme sa prévision d'un chiffre d'affaires en hausse cette année, réitère son intention de poursuivre sa diversification hors de la construction. Pour l'heure, la rénovation représente un gros dixième de ses revenus, à 50 millions d'euros. Le but est "qu'on ne soit plus dépendant des aides de l'Etat", a expliqué M. Vandromme.