Entre juillet et septembre, le groupe a dégagé un chiffre d'affaires de 940,1 millions d'euros, soit une progression de 19,7% par rapport à la même époque de 2017.
"La situation du marché est en réalité très contrastée", a résumé Alain Dinin, PDG du groupe, réitérant des critiques déjà formulées contre la politique du gouvernement en matière de logement.
Parmi les mesures critiquées par le PDG de Nexity, le gouvernement a réduit le périmètre géographique de certaines aides fiscales et budgétaires à l'accession à la propriété, dont le prêt à taux zéro.
Dans ce contexte, même si le groupe se dit "serein" et confirme son objectif de faire croître de 12% ses revenus sur l'année, son activité marque le pas en matière de logements: au troisième trimestre les réservations s'inscrivent en baisse par rapport à un an plus tôt, que ce soit en nombre de lots ou en valeur globale.
Ce contexte "ne remet absolument pas en cause les orientations stratégiques de Nexity", assure M. Dinin, alors que son groupe avait déjà fait monter nettement ses revenus au premier semestre.
Au cours de son existence, les activités de Nexity, se sont peu à peu diversifiées hors de la promotion avec notamment l'achat d'agences comme Guy Hoquet et l'antenne française de Century 21.
Il s'est aussi développé dans l'exploitation de résidences spécialisés, terrain sur lequel son année a été marquée par la prise de contrôle d'Aegide-Domitys, spécialiste des résidences seniors. Dans l'ensemble, les services aux particuliers ont vu leur chiffre d'affaires progresser de presque 18% par rapport un an plus tôt.