"Un accord de sortie de conflit a été signé, les trois sites perturbés fonctionnent aujourd'hui normalement", a indiqué un porte-parole de Lafarge-Holcim.
Depuis le 5 février, des salariés du groupe de matériaux de construction observaient une grève pour réclamer une prime exceptionnelle de productivité liée au chantier du Grand Paris et des embauches, perturbant l'activité du cimentier dans plusieurs sites de l'Eure et de Seine-et-Marne.
Les sites de Bernières-sur-Seine et Gaillon (Eure) et celui de La Brosse Montceaux (Seine-et-Marne) étaient concernés, selon Moussa Diaby, représentant CGT à Bernières-sur-Seine. "L'accord trouvé prévoit notamment l'embauche de neuf personnes en CDI ou encore le versement d'une prime de 50 euros mensuelle pendant au moins neuf mois", a déclaré le syndicaliste confirmant la reprise de l'activité.
Selon lui, 90% des salariés étaient en grève sur un effectif total de 103 personnes pour ces trois sites. D'après le porte-parole du groupe Lafarge-Holcim, le nombre de grévistes s'établissait à environ 50 personnes. "Chaque jour d'arrêt sur ce site équivaut à un manque à gagner de 500.000 euros pour Lafarge", avait affirmé M. Diaby.
Sollicité sur ce point, le porte-parole du groupe n'avait pas souhaité répondre. Lafarge-Holcim dispose de 150 carrières en France. L'entreprise emploie 370 personnes sur ses sites de Vallée de Seine.