"Il y a eu des avancées très significatives" et "j'approuverai le PGS dans les semaines qui viennent", a déclaré Claude d'Harcourt, préfet de Loire-Atlantique, confirmant une information de Presse Océan. La troisième mouture du PGS englobe environ 27 km2 contre 16 km2 dans la version initiale, soit quelque 16.000 habitants et plus de 7.000 logements.
Le plan de gêne sonore fait partie des mécanismes de compensation en discussion entre l'Etat et les collectivités locales depuis l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-Des-Landes.
Après deux versions retoquées en 2003 et fin 2018, ce document, qui définit le périmètre dans lequel les riverains de la plateforme pourraient prétendre à des dispositifs financiers dédiés à l'insonorisation, a été approuvé par les élus des trois communes concernées, Rezé, Bouguenais et Saint-Aignan-de-Grandlieu.
"D'ici la fin de l'année un dispositif clair et réalisable sera présenté à la population", a indiqué M. d'Harcourt, qualifiant "d'étape essentielle" cette avancée. Le dispositif d'aides implique un taux de subventionnement à 80%, mais s'appuie sur des critères précis et ne devrait concerner que les bâtiments construits avant 2003.
Cette étape s'inscrit dans le projet, souhaité par le Premier Ministre Edouard Philippe, de réaménagement de l'aéroport Nantes-Atlantique qui a franchi la barre des six millions de passagers en 2018 et changera d'actionnaire à l'horizon 2021.
Il comprend également la révision du plan d'exposition au bruit et surtout la mise en oeuvre d'un fonds de compensation, d'un montant inconnu, qui devrait permettre de relocaliser des bâtiments publics, tels que des établissements scolaires, survolés par les avions.
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Isoler les logements contre le bruit très bien mais impossible d'isoler pour vivre dehors l'été. Adieu barbecue et autre apéro en plein air. Ras le bol de ces vols à bas coûts qui nous polluent nos journées.