Ce projet ambitieux a été dévoilé mardi à Paris par Erik Linquier, commissaire général de l'exposition et président de la COFREX (compagnie française des expositions) et la secrétaire d'Etat à la transition écologique et solidaire, Brune Poirson. L'Expo universelle 2020, intitulée "Connecter les esprits, construire le futur" sera la toute première organisée au Moyen Orient.
Le pavillon français de 55 mètres de large, 20 mètres de haut et 63 mètres de profondeur, sera couvert sur ses façades et toitures de panneaux photovoltaïques. Il comportera un parvis de 1000 m2 entièrement protégé du soleil avec quatre jardins à la française où les files d'attente seront à l'abri. Et, à 15 mètres au dessus, un dais où un ciel se dématérialisera de jour comme de nuit "en une invitation à la rêverie, océan en perpétuel mouvement", explique la directrice de la communication Nathalie Mercier.
Cette installation lumineuse fonctionnant avec des milliers d'ampoules LED de basse consommation, est une oeuvre numérique de Jean-Marie Priol, de l'atelier SNAIK, qui a déjà illuminé le Quai Branly, le Mucem à Marseille et la Villa Medicis à Rome notamment.
"C'est, plaide M. Linquier, un bâtiment innovant qui rejoint le thème de la ville connectée. Nous l'avons voulu exemplaire en matière environnementale, il subviendra à 80 % de ses besoins énergétiques, et est démontable et remontable". L'Exposition universelle de Dubaï attend quelque 25 millions de visiteurs, dont 70 % d'étrangers et 20 % de professionnels, entre octobre 2020 et avril 2021, selon les prévisions des organisateurs.
190 pays et organisations y participeront.Le chantier du pavillon français durera 17 mois à partir de mai 2019, non loin d'un des principaux pavillons, signé de l'architecte britannique Norman Foster.