Spécialisée dans les économies et la gestion de l’eau, la société Hydrelis a commandé une étude à l’Ifop. Il en ressort que les entreprises françaises consomment 6 % de la consommation nationale des ressources en eau. Les sources de gaspillage sont aussi nombreuses que les solutions :
L’étude montre clairement un décalage entre la perception que les chefs d’entreprise ont de l’eau (rare, coûteuse, à préserver) et leur comportement, inscrit dans le refus d’en tenir compte.
Les entreprises expriment une véritable insouciance vis-à-vis de l’eau, motivée par plusieurs éléments :
Toutefois, l’eau est considérée comme une ressource coûteuse par 89 % des PDG et gérants d’entreprises. Mais si 77 % des entreprises assurent être attentives à ce poste de dépenses, seuls 49% des dirigeants connaissent le montant de la facture en eau de leur entreprise.
Par ailleurs, on constate une très nette différence dans le niveau de vigilance accordé à la consommation et aux coûts de revient entre l’eau et l’électricité : 96 % des dirigeants sont attentifs aux dépenses en électricité, contre 77 % pour l’eau.
A l’heure actuelle, 53% des entreprises n’ont pas investi dans des systèmes permettant une meilleure gestion de leur consommation d’eau. Ainsi, la surveillance de la consommation à travers la relève régulière des compteurs n’est pratiquée que par 46% des entreprises et celles des fuites par seulement 38%.
Un immobilisme d’autant plus paradoxal que les responsables en comprennent les implications, puisque 74 % d’entre eux estiment que de telles actions leur permettraient d’importantes économies financières.
Source : batirama.com / Michèle Fourret
En s’appuyant sur la similarité des réseaux électriques et des réseaux d’eau, Hydrelys a comblé l’absence de disjoncteur dans ces derniers, en lançant le Clip Flow en 2007. A partir du concept de disjoncteur appliqué aux réseaux d’eau, l’entreprise a développé des services et une gamme de produits autonomes permettant de détecter toute anomalie sur le réseau de distribution, de couper l’arrivée d’eau, de transmettre des alarmes radio et de surveiller les bâtiments via internet. Ainsi, les systèmes installés chez ses clients comportent un disjoncteur d’eau, associé à un compteur et à un système de communication (radio). Une innovation promise à un bel avenir si l’on veut sauvegarder l’or bleu.