Entre janvier et mars, les prix de l'immobilier ancien ont gagné 3,0% par rapport à la même époque de l'an dernier et, sur les douze mois écoulés, le nombre de transactions a atteint 985.000, un niveau jamais vu.
La hausse des prix est dans la lignée de celle observée en 2018 (+3,2%), alors que le marché est depuis plusieurs années en plein essor dans un contexte, notamment, d'argent facile à la suite des politiques très accommodantes de la Banque centrale européenne (BCE). Que ce soit le niveau des prix ou des transactions au premier trimestre, ils correspondent aussi aux indications, par essence parcellaires, déjà données par les principaux réseaux d'agences quant à ce début d'année.
Alors que certains acteurs du marché craignaient les conséquences du mouvement des "gilets jaunes", voire de l'entrée en vigueur du prélèvement à la source, l'immobilier ancien ne donne, dans l'ensemble, pas de signe de repli.
Cette situation, néanmoins, recouvre des situations toujours contrastées entre les différentes régions : à ce titre, les prix accélèrent leur hausse à Paris (+6,4%), où ils flambent depuis des années, et dans une moindre mesure dans toute l'Île-de-France (+3,9%).
La hausse se ralentit en revanche légèrement en province (+2,6%), mais ce chiffre correspond généralement à des réalités particulièrement variées d'une grande ville à une autre comme par rapport au milieu rural où le marché reste déprimé depuis des années.