Ce chiffre avait déjà été ramené à 15.600, mais "on devrait pouvoir terminer autour de 14.000 et c'est un enjeu important dans la maîtrise du budget", s'est félicité le "monsieur" Paris-2024 du Comité international olympique (CIO), le Belge Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, à l'issue d'une revue du projet qui s'est déroulée pendant deux jours à Marseille.
La cité phocéenne accueillera les épreuves de voile et certaines rencontres de football au Vélodrome. D'après les organisateurs, des délégations préfèrent renoncer au village, situé aux portes de Paris, et opter pour des solutions d'hébergement plus proches des sites de compétition quand celles-ci n'ont pas lieu dans la capitale ou à proximité immédiate.
C'est le cas "pour l'aviron, pour le canoë", prévus à Vaires-sur-Marne, "probablement pour le golf" et le cyclisme sur piste à Saint-Quentin-en -Yvelines, en région parisienne, a détaillé le directeur des JO au CIO, Christophe Dubi.
Le périmètre du village, 51 hectares à cheval sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et l'Ile-Saint-Denis, en banlieue nord de Paris, ne sera pas modifié, mais le comité d'organisation des JO de Paris-2024 espère faire des économies, qui n'ont pas encore été évaluées, car certains espaces seront plus faciles à reconfigurer après les Jeux. Après les épreuves, le village olympique sera transformé en quartier de logements, de bureaux et d'activités. Le chantier doit démarrer début 2021.