Julien Denormandie, ministre de la Ville et du Logement, et Jacques Chanut, le président de la Fédération française du bâtiment, ont indiqué se mobiliser "pour s'assurer que les salariés du secteur de la construction puissent bénéficier de mesures adaptées de la part de leurs entreprises".
Parmi ces mesures, figure notamment le décalage des horaires pour effectuer les tâches lourdes aux heures les moins chaudes. "Chaque salarié doit se voir fournir au moins 3 litres d'eau fraîche de boisson par jour", ont rappelé également le ministre et M. Chanut, en exhortant à une surveillance accrue et croisée entre les équipes.
En outre, "une des premières mesures de sécurité consiste à évaluer la situation et s'informer des conditions météorologiques et des bulletins d'alerte", ont ajouté MM. Denormandie et M. Chanut.
Bien que la canicule ne figure pas parmi les circonstances retenues comme intempéries dans l’énumération de la lettre ministérielle du 20 Janvier 1947, l’indemnisation au titre du régime de chômage-intempéries des arrêts de chantier liés à de fortes chaleurs pourra toutefois être retenue si les conditions suivantes sont strictement remplies, rappelle la FNTP :
Les organisations professionnelles rappellent que l'ensemble des mesures préventives sont consultables aux adresses suivanteswww.preventionbtp.fr/ (site de l’OPPBTP) et sur les sites des fédérations professionnelles du Bâtiment et des Travaux publics.
Photo ©F. leroy