Dans ce but, Armor a signé à Dubaï un protocole d'accord pour cinq ans avec l'entreprise d'impression Masar Printing and Publishing, filiale du groupe Dubaï Media Incorporated (DMI), qui a "l'expertise du marché local", précise l'entreprise. Cette annonce illustre "notre stratégie de croissance sur le photovoltaïque", a expliqué la société.
Cette technologie avait été initiée en 2010. "Le film est extrêmement fin - imaginez une pellicule photo, on peut le courber (rayon de 2,5cm), il est très léger (450g/m2) et il est semi-transparent (jusqu'à 30% de transmission lumineuse), donc on peut même imaginer le mettre sur des vitres", a précisé Armor.
Le rendement actuel est de 40 Watts-crête par mètre carré (Wc/m2), avec l'objectif d'atteindre 120Wc/m2 en 2024. C'est moins qu'un panneau solaire rigide, mais "en trois mois, le film a généré autant d'énergie qu'il a fallu en consommer pour le produire", a défendu la société. Surtout, le film est fabriqué en France, sans composant rare ou toxique, selon Armor.
Les cellules photovoltaïques à base de polymères organiques sont produites en enduisant une solution liquide en couches très fines sur un film mince. La co-entreprise, détenue à parts égales par les deux partenaires, "devrait voir le jour à la fin de l'année 2019" et vise au terme des cinq ans un objectif annuel de 500 km2 de film photovoltaïque vendu ainsi qu'un chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros.
Basé à Nantes, Armor emploie 1.900 salariés et est présent dans une vingtaine de pays. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 265 millions d'euros en 2018.
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Interessant mais le seul argument " Surtout, le film est fabriqué en France, sans composant rare ou toxique, selon Armor." est quand meme leger