« Cela fait un moment que nous sommes sur ce dossier… Je suis ravi qu’il aboutisse enfin. » Gérard Bobier, président de la Chambre nationale de l’artisanat des Travaux Publics, des Paysages et des activités annexes (CNATP) vient de signer une charte de partenariat national avec Michèle Merli, préfète et déléguée interministérielle à la sécurité routière.
La caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) ainsi que la caisse centrale de mutualité sociale agricole (CCMSA) sont également parties prenantes.
La CNATP s’engage à mobiliser son réseau de syndicats départementaux ainsi que les moyens nécessaires afin de poursuivre l’amélioration des conditions de sécurité dans les entreprises du secteur.
Actions de sensibilisation et de formation à la conduite en sécurité, organisation rationnelle des déplacements professionnels, gestion des véhicules (équipement, maintenance, aménagement intérieur), promotion de la conduite accompagnée à destination des apprentis, lutte contre les conduites addictives (alcool, drogues, médicaments)… Rien ne sera laissé au hasard.
Le syndicat professionnel va également relayer l’opération « Coup de pouce pour un utilitaire plus sûr » lancée par les Caisses régionales d’assurances maladies (CRAM) et les caisses d’assurances retraite et santé au travail (CARSAT).
Selon la Sécurité routière, chaque année, 500 personnes se tuent en France dans des accidents de la route liés à leur travail (trajets domicile-travail ou déplacements professionnels). Et les accidents impliquant un véhicule utilitaire ont un impact beaucoup plus important que ceux impliquant des véhicules légers. Sans compter les 4 millions de journées de travail perdues chaque année suite à des arrêts de travail causés par des accidents de la route.
« En plus des drames humains qui se jouent sur la route, les accidents représentent un impact financier non négligeable pour les entreprises, regrette Gérard Bobier. Et chacun sait que les TPE sont très impactées lorsqu’un salarié est en arrêt de travail. Notre engagement ne restera pas « institutionnel », sinon il ne servira à rien. Nous allons concrétiser ce partenariat par des actions opérationnelles sur le terrain. » Un premier bilan devrait être dressé à la fin de l'année.
Source : batirama.com / C.J.