Ce gigantesque projet doit donner naissance à la première ligne au nord de Londres en 150 ans et sera la deuxième ligne à grande vitesse du pays après HS1, celle empruntée dans le sud de l'Angleterre par l'Eurostar. Elle doit relier la capitale britannique aux grandes villes du centre et du nord de l'Angleterre.
S'étendant sur environ 90 km, les travaux du groupement entre Vinci et Balfour Beatty "comprennent un nombre important d'ouvrages d'art, de tunnels et de chantiers de terrassement", a précisé Vinci. Le chantier sera implanté près de Birmingham (centre de l'Angleterre) "entre le tunnel Long Itchington Wood Green et Delta Junction/Birmingham Spur d'une part, et entre Delta Junction et la West Coast Main Line d'autre part", a détaillé le groupe français de BTP.
ll débutera "à l'été 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires requises en raison de l'épidémie de Covid-19", et devrait s'étaler sur 74 mois, a-t-il souligné, tandis que les travaux devraient employer quelque 10.000 personnes "au plus fort de l'activité".
L'annonce de ce contrat intervient le jour même où le gouvernement britannique annonce lancer formellement les travaux de construction, après le feu vert donné en février à ce projet par le Premier ministre Boris Johnson, malgré son coût exorbitant qui pourrait dépasser les 100 milliards de livres (environ 115 milliards d'euros).
Le premier tronçon vers Birmingham pourrait ne pas voir le jour avant 2031 et il faudra peut-être attendre 2040 pour que la deuxième phase vers le nord de l'Angleterre soit opérationnelle."
Même si la première priorité du gouvernement est de combattre l'épidémie de coronavirus (...) nous ne pouvons pas retarder les travaux de long terme qui doivent permettre au pays de passer à la vitesse supérieure", a souligné Andrew Stephenson, secrétaire d'Etat responsable du projet HS2.