Suspendus depuis le mardi 17 mars dernier, les chantiers redémarrent progressivement depuis le lundi 20 avril, en lien étroit avec les maires, dans le respect des mesures sanitaires spécifiques pour assurer la sécurité de tous ceux travaillant sur les chantiers, souligne la Société du Grand Paris.
Rappelons que le projet concerne la réalisation de 200 km de lignes automatiques, soit autant que le métro actuel parisien, 68 gares et 7 centres techniques. C’est ainsi que quelque 46 chantiers sur 300 ont déjà redémarré avec l’objectif affirmé de la Société du Grand Paris de réactiver un maximum de sites pour le mois de mai.
"Les retours d’expérience des entreprises concernant la nouvelle organisation des chantiers (limitation du nombre de compagnons présents, modification du plan d’implantation des chantiers, mise en place de sens de circulation pour éviter les croisements, etc.) et la mise en place des dispositifs sanitaires seront essentiels pour analyser les conséquences de la crise sur le calendrier du projet et ses impacts sur les coûts. Les premiers enseignements devraient être présentés au conseil de surveillance à l’été 2020" indique la Société du Grand Paris.
« Notre objectif est d’achever le redémarrage des chantiers et de retrouver une activité optimale à partir du 11 mai. Dès que les retours d’expérience de cette crise le permettront, nous en tirerons les enseignements, en responsabilité et en toute transparence, avec le Gouvernement, notre conseil de surveillance, les élus des territoires concernés, et l’ensemble des parties prenantes » selon Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris
Le Grand Paris Express représente un enjeu économique majeur, non seulement pour la région Île-de- France mais aussi pour la France, avec près de 7000 emplois sur les chantiers et plus de 1000 entreprises sous contrat et fournisseurs directement payés par la Société du Grand Paris.
La sécurisation du financement du projet, notamment en cette période de crise, est donc un enjeu majeur, selon la Société du Grand Paris. Elle précise que le conseil de surveillance a autorisé le relèvement du plafond d’emprunt annuel de l’entreprise et du plafond de son programme EMTN, le portant à 20 milliards d’euros.
Cette sécurisation supplémentaire du financement du Grand Paris Express permettra de maintenir, jusqu’à horizon 2023, un niveau des dépenses d’investissement se situant entre 4 et 5 milliards d’euros par an au profit des entreprises et de l’emploi, conclut-elle.
©socie?te? du Grand Paris - Jean Marie Duthilleul
Source : batirama.com