Ce prototype d’éolienne offshore dont le déploiement commercial est prévu pour 2024 est dotée d’une capacité nominale de 14 MW, pouvant atteindre 15 MW avec le Power Boost. Son rotor de 222 m de diamètre utilise des pales de 108 m de long, chacune étant coulée en une seule pièce. Pour comparaison, en éolien terrestre, les pales atteignent 80 à 90 m pour une puissance moyenne de 1 à 2 MW.
Le nouvel équipement produira 25 % d’énergie annuelle supplémentaire par rapport à la machine précédente qui, elle, atteignait une puissance de 11 MW, indique-t-on chez Siemens Gamesa. Il est vrai que ces équipements offshore ne cessent d’accroître leurs performances depuis 10 ans : ils atteignaient 5 à 6 MW, en 2010, et près de 8 MW en 2017 en France.
Ce secteur en développement connaît une course à la performance parmi les acteurs spécialisés en énergies renouvelables comme Mitsubishi allié au danois Vestas ou encore General Electric. Ce dernier, a ainsi récemment lancé un prototype de 12 MW.
« Avec 15 MW, une éolienne peut couvrir les besoins de consommation énergétique de 18 000 foyers », indique-t-on chez le fabricant. Une performance obtenue grâce à une surface balayée de 39 000 m2. Le poids de la nacelle demeure relativement faible avec 500 tonnes, permettant d’optimiser la sous-structure à moindre coût et de minimiser les coûts de transport, explique Siemens Gamesa.
Objectif du fabricant : répondre aux besoins mondiaux en énergie propre et renouvelable, « grâce à des machines plus performantes et plus compétitives ». « Elle permet d’éviter la production d’environ 1,4 million de tonnes d'émissions de CO2 par machine pendant toute sa durée de vie, par rapport à la production d'électricité à partir de charbon » indique le leader industriel en énergies renouvelables.
Dans son dernier projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la France a d’ailleurs conforté cette énergie en mettant le cap sur un Gigawatt d’éolien en mer par an. Quant à la Grande-Bretagne, elle prévoit d’installer 30 Gigawatt d’éolien en mer d’ici 2030.
« Plus de 1 000 éoliennes en mer Siemens Gamesa Direct Drive ont été installées dans tous les grands marchés mondiaux de l'éolien offshore. Parmi eux figurent le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, la Belgique et Taiwan, entre autres. En outre, des commandes confirmées pour 1 000 autres turbines Offshore Direct Drive ont été reçues, avec des installations prévues pour ces marchés et de nouveaux, notamment les Etats-Unis et la France » indique Siemens Gamesa
Rappelons qu'à l'instar de l'éolien terrestre, ce type d’équipements connaît ses détracteurs, en raison des craintes issues des milieux de la pêche et du tourisme. Les demandes d’autorisation de mise en chantier des parcs éoliens en mer sont d’ailleurs systématiquement contestées. A noter que ce type d’équipement peut être installé jusqu’à 40 m de profondeur sous l’eau en fixe. Sinon, il prend place sur des installations flottantes...
Source : batirama.com/ Fabienne Leroy
Quelle monstruosité humaine, un vrai pylône de made in China à coups de destruction de la planète. Arrêtez avec cette propagande inefficace, chaque éolienne, c'est une centrale thermique derrière !
En réponse à Raymond, il n'y a pas de confusion possible dans l'article, puisque l'on parle de capacité maximale et non de production. Ce qui veut dire qu'en pleine puissance, une éolienne est capable de délivrer 2 Mégawatts par exemple ou davantage...
1-2 MW pour les éoliennes terrestres ?? C'était il y a 10-15ans, maintenant les fabricants en sont à 5MW... https://www.ge.com/renewableenergy/wind-energy/onshore-wind/4-5-mw-platform-cypress
Vous mélangez MW, MWH, GW, et GWH dommage cela aurait pu être intéressant.
- -
bounty73400 je ne comprends pas votre commentaire, Siemens Gamesa a aussi des usines au Danemark, en Allemagne, aux USA... Quant à GE, son Haliade X de presque même puissance est fabriquée à St Nazaire et Cherbourg... Et si on ne plante pas d'éoliennes, quelle est votre solution pour diminuer l'empreinte carbone de notre électricité ? Oui il faut une centrale conventionnelle pour les jours sans vent, mais c'est mieux que rien nan ?