La jeune société française juge cette technologie d'impression particulièrement adaptée à l'alimentation électrique des objets connectés. Les fonds ont été apportés par la société cotée MGI Digital Technology (machines d'impression numérique) et le fabricant de cartes électroniques ISRA Cards.
La société basée à Valence (Drôme) complètera cette levée de fonds avec un crédit bancaire de un million d'euros et par une campagne de financement via la plateforme WiSeed, dont elle espère tirer 0,6 million d'euros.
Dracula Technologies envisageait initialement de collecter ces fonds dès la fin 2017 mais a finalement attendu que l'intérêt de sa technologie soit validée, notamment par l'opérateur Orange, pour procéder à l'opération.
La technologie mise en oeuvre par Dracula Technologies est protégée par cinq brevets et a fait l'objet d'une soixantaine de publications scientifiques. Elle permet d'imprimer des cellules photoélectriques, sans utiliser de terres rares et en ne recourant qu'à des matériaux organiques.
Ces cellules sont particulièrement adaptées aux milliards d'objets connectés (capteurs...) qui vont être déployés dans les prochaines années et dont les besoins en énergie sont modestes. Capables de fonctionner à l'intérieur des bâtiments, elles représentent une alternative aux piles qu'il faut régulièrement changer.