Objectif: aider les petites et moyennes entreprises de tous secteurs à se verdir, depuis le diagnostic de leur situation jusqu'à l'aide au financement, explique-t-on au ministère de la Transition écologique solidaire, où l'on dit vouloir "mettre l'écologie au coeur de l'économie".
Ce plan, présenté par la ministre Elisabeth Borne au côté de représentants de Bpifrance et de l'Agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie (Ademe), contient une dizaine de mesures, chiffrées à 250 millions d'euros.
Parmi elles, quelque 135 millions d'euros de capacité de prêts pour des économies d'énergie ouvert par Bpifrance (qui proposait jusqu'ici un prêt "éco-énergie" et avec l'Ademe un accélérateur de transition énergétique pour des PME déjà avancées sur le sujet). Volet nouveau, 100 millions d'euros supplémentaires pour des prêts plus larges concernant des investissements verts de tous types, par exemple installation de bornes à vélos ou changement de machines.
Un site internet proposera aux entrepreneurs un service d'auto-évaluation en 15 minutes. Des consultants pourront ensuite prendre le relais pour un diagnostic plus poussé à un coût réduit. Enfin, Bpifrance mettra en place un label (coq vert) pour identifier ces entreprises, ainsi réunies en une sorte de club pour partage d'expériences.
"Opposer l'économie à l'écologie est une vision totalement dépassée. Il faut accompagner les TPE et PME dans la transition écologique", a déclaré Mme Borne à Dijon. Dans la capitale bourguignonne, elle a visité une fabrique historique de pain d'épices labellisée "PME+" pour son engagement en matière de transition écologique (investissements dans des machines moins consommatrices de matières et d'énergie).
"On ne peut pas choisir entre préserver les emplois et préserver la planète", a-t-elle ajouté en référence à la sortie de la crise sanitaire. "Cette crise est l'occasion de préparer l'avenir. Je suis convaincue que la transition écologique, c'est le bon choix pour les entreprises", a-t-elle poursuivi devant la presse.