"L'analyse des premiers retours terrains chez les clients a révélé que les niveaux de performance obtenus par les chaudières installées montraient, dans certains cas, des résultats variables", explique le groupe dans un communiqué.
Leurs performances sont en tout état de cause "en deça des standards de qualité que l'entreprise s'est fixés". La mise au point d'une version améliorée de la chaudière commercialisée par le groupe devrait prendre "plusieurs mois", précise-t-il dans son texte.
Fabriquée dans une usine ultramoderne à Vénissieux (métropole de Lyon), la chaudière nouvelle génération de Boostheat a été présentée comme révolutionnaire. Fonctionnant sur le modèle d'une pompe à chaleur, elle permet de diviser jusqu'à deux fois la consommation d'énergie de l'utilisateur. Mais elle est chère à l'achat (environ 18.000 euros installée avant prise en compte des aides publiques).
Boostheat annonce par ailleurs qu'il va cesser de commercialiser directement auprès du public ses chaudières, au profit d'un partenariat avec de grands intermédiaires. Ce modèle de vente indirecte est à la fois "plus rapide pour augmenter les volumes et plus rentable pour Boostheat", explique-t-il.
Alors que la crise sanitaire a entraîné un "gel des commandes" qui lui sont adressées, l'entreprise a mis en place un plan d'actions pour réduire "significativement" ses coûts mais qu'elle n'a pas détaillé.
Boostheat, qui avait levé 36,9 millions d'euros en octobre à l'occasion de son entrée sur le marché boursier, disposait encore à la fin mai de 18 millions d'euros de trésorerie.