Les travaux prévus pour durer 36 mois emploieront jusqu'à 250 personnes, ouvriers et personnel d'encadrement compris, précise Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT). Le contrat porte sur la réalisation de quatre puits verticaux excavés depuis le pied de la descenderie de Villarodin-Bourget-Modane.
D'une profondeur de 500 mètres et avec un diamètre de 5,2 mètres, ils seront réalisés avec des tunneliers de type Raise Boring Machine, une technologie développée par l'industrie minière pour l'excavation verticale de petits diamètres. Cette technique est particulièrement efficace pour la sécurité des travailleurs et permet de minimiser l'impact sur le territoire grâce à une zone de travaux réduite en surface, explique TELT.
Les matériaux d'excavation seront acheminés vers l'extérieur par la descenderie existante. Le marché prévoit également la réalisation de tous les ouvrages nécessaires pour le bon fonctionnement des puits avec notamment l'excavation de sept cavernes mesurant jusqu'à 22 mètres de haut et 23 de large, qui permettront, par la suite, de monter les tunneliers qui perceront le tunnel de base en direction de l'Italie.
En parallèle, les activités se poursuivent sur les six chantiers de l'ouvrage actifs, ajoute TELT. Le groupement d'entreprises est composé de Vinci Construction Grands Projets, Dodin Campenon Bernard, Vinci Construction France, filiales de Vinci Construction (65 %), ainsi que de Webuild (33 %) et de Bergteamet (2%).
La future ligne ferroviaire entre Lyon et Turin a pour objectif de réduire le transport de marchandises par camions à travers les Alpes au profit du rail et de diviser par deux le temps de trajet pour les passagers, en mettant la capitale piémontaise à deux heures de Lyon. La date de sa mise en service a été fixée à 2030.