L'établissement, construit dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP) et au centre d'un important litige financier devant le tribunal administratif de Paris, devait initialement ouvrir en juin.
"On acceptera que nos prestations évoluent à la baisse. Sans doute un accord interviendra avec le concédant dans les semaines qui viennent", a indiqué Pierre Berger, le directeur général d'Eiffage.
Le groupe de BTP réclame pour sa part 170 millions d'euros supplémentaires pour les modifications de travaux qui lui ont été ordonnés pour cet établissement ultra-moderne.
Le conseil de surveillance du CHSF avait demandé, le 30 juin, à l'Etat de négocier avec Eiffage puisque le "montage financier a été voulu par les pouvoirs publics".
Le directeur du CHSF, Alain Verret, et le président du conseil de surveillance, le député-maire (PS) d'Evry Manuel Valls, avaient alors fait état des nombreux "défauts de réalisation" qui ont empêché l'ouverture de ce bâtiment de 110.000 m2 et de plus d'un millier de lits.
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait estimé mi octobre qu'il y avait un "préjudice pour l'Etat" concernant cet hôpital, qui doit regrouper sept établissements hospitaliers du département, sur un site unique, à cheval entre Evry et Corbeil-Essonnes.
Source : batirama.com / AFP