Sur les neuf mois écoulés à fin septembre, Klépierre a dégagé un chiffre d'affaires de 918,5 millions d'euros, soit un déclin de 7,9% par rapport à la même époque de l'an dernier. Le chiffre d'affaires avait affiché un recul équivalent au premier semestre.
Comme tout le secteur des centres commerciaux, le groupe a lourdement pâti des mesures de restriction sanitaire prises par de nombreux pays face au coronavirus. Néanmoins, "l'activité de Klépierre a poursuivi son redressement au cours de ces trois derniers mois", a assuré Jean-Marc Jestin, président du directoire de l'entreprise, qui détient une centaine de grands centres commerciaux à travers l'Europe.
Klépierre se félicite notamment d'avoir largement pu encaisser les loyers dus par ses enseignes depuis le début de l'été, alors qu'il a fait face à de nombreux impayés au second trimestre, au sommet des mesures de confinement décrétées par les pays européens comme la France.
"La reprise des ventes des commerçants et de la fréquentation a permis une amélioration encourageante du taux de collecte des loyers", qui s'est établi autour de 90% au troisième trimestre, a expliqué M. Jestin. Mais, avec la reprise de l'épidémie, les perspectives restent incertaines pour le groupe, alors qu'il avait pu rouvrir l'essentiel de ses centres au début de l'été.
Ces dernières semaines, la fermeture totale ou partielle de commerces a de nouveau été décrétée dans plusieurs pays dont la République tchèque et dans certaines régions d'Italie."Ces mesures restrictives portent sur 10% du portefeuille de Klépierre", admet le groupe, qui ne donne pas de prévision pour l'année.