Ce montant surpasse la moyenne annuelle des dix dernières années (14,75 milliards d'euros), souligne le cabinet de conseil Cushman & Wakefield France, auteur de cette étude annuelle.
Cette performance s'explique principalement par les montants investis au second semestre qui ont été supérieurs de 122% à ceux des six premiers mois de l'année.
"La forte volatilité des valeurs boursières et la baisse de rendement des emprunts long-terme ont fait valoir les atouts du marché français de l'investissement auprès de grands institutionnels et de quelques fonds souverains aux capacités d'investissement considérables", explique Olivier Gérard, président de Cushman & Wakefield France.
Pour le cabinet-conseil, 2011 aura été l'année du "boom des investissements en bureaux" avec 12 milliards d'euros investis (contre 6,7 milliards en 2010, soit une hausse de 79%), un volume record dans ce secteur depuis 2007.
L'Ile-de-France continue à concentrer trois quarts (76% exactement) des montants investis dans l'immobilier d'entreprise (dont 87% en bureaux) contre 24% seulement pour le reste de l'Hexagone.
Pour 2012, Cushman & Wakefield reste très prudent dans ses prévisions, soulignant que "le marché français de l'investissement pourrait souffrir en 2012 de la fin de certains avantages fiscaux et des incertitudes du marché de la gestion de capitaux".
Mais "de grands institutionnels continueront d'investir massivement dans l'immobilier" et "la fermeture programmée de certains fonds, fonds ouverts allemands en particulier, pourraient constituer de nouvelles opportunités pour les investisseurs, limitant les effets de la rareté de l'offre sur l'évolution des volumes investis", souligne le cabinet.
Source : batirama.com / AFP