"Nous aurons dans les délais ce bâtiment qui exprime avec force par son architecture l'unité que vous souhaitez, dans l'inter-armes, la coopération avec le secrétariat général pour l'administration et la Direction générale pour l'armement", a poursuivi M. Longuet devant les responsables de la Défense.
Avec le cabinet du ministre lui-même, "nous aurons donc rassemblé en un seul site ce qui représente la Défense de notre pays", a-t-il souligné. Evoquant "des préoccupations parisiennes parfaitement légitimes", le ministre a affirmé que "la Défense exige que nous tenions notre délai".
Gérard Longuet a ensuite rendu hommage aux industriels avec qui la Défense entend poursuivre sa "politique d'équipement". La mairie de Paris conteste le dossier du futur "Pentagone français", qui dans sa forme actuelle ne permet pas, selon elle, de construire 500 logements qu'elle a prévus.
"Il n'y aura pas de Pentagone, je m'y opposerai de toutes mes forces, s'il n'y a pas notamment ces 500 logements", a notamment soutenu début janvier le maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Une enquête pour corruption et trafic d'influence est par ailleurs ouverte sur les conditions de l'attribution en février 2011 à Bouygues Construction du chantier du futur ministère. Le nouveau bâtiment doit accueillir à l'horizon 2015 près de 9.300 personnes actuellement dispersées sur plusieurs sites.
Les auteurs d'un article du Canard Enchaîné, qui fait état de soupçons de corruption sur l'attribution du chantier du futur "Pentagone français" remporté par le groupe Bouygues, ont défendu la rigueur de leur enquête devant la justice saisie par le géant du BTP qui réclame neuf millions d'euros à l'hebdomadaire. Affaire à suivre...
Source : batirama.com / AFP