Grégory Doucet (EELV) a rappelé que Lyon "était encore un peu loin" du quart de logements sociaux prévus par loi Duflot. Selon la municipalité, Lyon dispose aujourd'hui de 21,5% de logements sociaux contre 17,72% en 2001.
Un chiffre en progression, qui a permis à Grégory Doucet de "reconnaître" l'action de la majorité précédente menée par l'ancien baron socialiste rallié au macronisme, Gérard Collomb. Élu en juillet, M. Doucet envisage la construction de 9.350 logements sur la mandature pour atteindre les objectifs définis par la loi, "soit environ 2.000 par an", avec "une volonté de rééquilibrage entre les arrondissements et l'objectif d'une mixité sociale dans les quartiers".
Les moyens alloués par la ville de Lyon à cette volonté bâtisseuse seront déclinés dans le cadre d'une future présentation pluriannuelle des investissements, mais "ce sera plus" que les 25,5 millions d'euros dédiés au sujet par la mandature précédente. "Deux tiers des foyers lyonnais pourraient accéder à un logement social", souligne Grégory Doucet.
Le prix moyen du mètre carré dans la capitale des Gaules a franchi pour la première fois les 5.600 euros début 2020. Face à cette flambée des prix, la ville compte par ailleurs adhérer à l'organisme de foncier solidaire de la Métropole de Lyon pour réduire le coût d'accès à la propriété, un moyen de soulager les acquéreurs face au prix du foncier qui constitue une part très importante du coût d'achat.
Depuis 2000, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) impose aux communes de plus de 3.500 habitants de disposer d'au moins 20% de logements sociaux. Une part passée à 25% en 2013 avec la loi Duflot, du nom de l'ancienne ministre du Logement écologiste.