A sa mise en service attendue courant 2024, il produira l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 630 000 personnes, soit plus de 90 % de la population du Calvados. Le coût total d’investissement du projet est estimé à environ 2 milliards d’euros. Il sera majoritairement financé par une dette sans recours. Le parc éolien en mer du Calvados bénéficie d’un contrat d’achat d’électricité (PPA) d’une durée de 20 ans, accordé par l’Etat en juin 2018.
Le chantier d’une durée de trois ans et demi, mobilisera plus de 1 000 emplois directs en Normandie. Les éoliennes du futur parc seront fabriquées au Havre dans l’usine de Siemens Gamesa Renewable Energy sur le Quai Joannes Couvert en cours de construction.
A sa mise en service au premier semestre 2022, l’usine de fabrication des turbines créera elle-même au total 750 emplois directs et indirects, souligne le communiqué. Cette même usine produira également les 71 éoliennes du parc éolien en mer de Fécamp remporté par le même consortium et dont la construction a été lancée en juin 2020.
L’assemblage des éoliennes s’opèrera sur le port du Havre d’où elles seront directement transportées jusqu’au site d’installation par voies maritimes. Les travaux en mer du parc éolien du Calvados démarreront en 2022.
RTE, responsable du raccordement du parc, lancera ses travaux à terre dès mars 2021. Le consortium a signé ses principaux contrats de fourniture avec des fournisseurs de premier rang, parmi lesquels :
Durant l’exploitation du parc, une centaine d’emplois locaux pérennes seront créés pour en assurer la maintenance depuis le port de Caen-Ouistreham. Ce projet s’appuie sur une large concertation menée depuis plus de dix ans avec les acteurs du territoire (services de l’Etat, élus de la Région Normandie, des communes littorales et associations de riverains).
Des études environnementales approfondies ont été réalisées par des bureaux d’études experts, en lien notamment avec les associations locales de protection de la nature et de l’environnement, souligne le communiqué.
Un dialogue étroit et continu a également été mené avec les professionnels de la pêche pour permettre la cohabitation des usages et notamment la pêche à la coquille Saint Jacques, indiquent les trois actionnaires du projet. EDF Renouvelables et EIH Sarl (filiale d’Enbridge) détiennent 42,5 du projet tandis que wped détient 15 % du projet
Source : batirama.com