L'industriel souligne dans un comuniqué que, en 2011, la crise "a fortement impacté la demande en matériaux de construction, à l'exception du marché français qui a bien résisté et du marché nord-américain où des signes de reprise ont été constatés en fin d'année".
Dans les pays émergents, l'activité a été plus positive, en particulier au Maroc, en Inde et en Thaïlande, hormis l'Égypte où la crise a pesé négativement sur l'ensemble de l'année, poursuit-il, en précisant qu'il va verser un dividende de 3 euros.
Pour 2012, les Ciments français s'attendent à "une plus grande stabilité des marchés" dans lesquels ils opèrent. Les volumes vendus devraient se maintenir à un niveau équivalent à 2011 avec une amélioration en Amérique du Nord et au Maroc et des baisses en Europe du Sud, l'Égypte restant un facteur d'incertitude.
L'an passé, le chiffre d'affaires du groupe avait reculé de 4% à 3,89 milliards d'euros (-1,4 % à périmètre et taux de change comparables). Les volumes vendus sur l'ensemble de l'année, à périmètre historique, sont en retrait de 1,4% dans le ciment, à 42,4 millions de tonnes, et de 5,2% dans les granulats, à 34,8 millions de tonnes. Pour le béton prêt à l'emploi, les volumes vendus sont en hausse de 1,9%, à 9,7 millions de mètres cubes.
La baisse de la demande, la forte inflation sur les prix de l'énergie et un effet change négatif ont conduit à une dégradation des résultats opérationnels partiellement compensée par les actions d'amélioration de la productivité menées en 2011, selon le groupe.
Le bénéfice d'exploitation s'est affiché à 309,3 millions d'euros, en baisse de 37,9% après prise en compte d'amortissements de 358,6 millions d'euros et de dépréciations d'actifs pour 53,4 millions d'euros, principalement en Espagne et en Grèce, ajoute-t-il.
L'endettement financier net est lui en recul de 390,1 millions d'euros, à 1,021 milliard d'euros.
Source : batirama.com / AFP