Vicat enregistre une reprise dynamique au premier trimestre

Vicat enregistre une reprise dynamique au premier trimestre

Le cimentier français Vicat a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 14,9% au premier trimestre, à 707 millions d'euros, porté par une reprise de plus de 20% en France, en Asie et autour de la Méditerranée.




Sur les trois mois, l'activité ciment a progressé de 15,1%, celle de béton et granulats de 10,6%, et le reste des activités de services de 22,5%. "Dans un contexte sanitaire toujours préoccupant, les mesures mises en place par le groupe dès le premier semestre 2020 lui ont permis de saisir les opportunités de croissance sur ses marchés et de tirer parti des mesures gouvernementales de relance de l'activité économique et du secteur de la construction en particulier", a déclaré son PDG Guy Sidos.

 

Le groupe a aussi bénéficié d'une "base de comparaison favorable, notamment en France, en Inde et Italie", où le premier trimestre 2020 avait été marqué par l'arrêt brutal des activités au moment des confinements. Le groupe familial, qui emploie plus de 9.000 personnes dans 12 pays (France, Suisse, Italie, Etats-Unis, Turquie, Égypte, Sénégal, Mali, Mauritanie, Kazakhstan, Inde et Brésil), se félicite notamment d'une bonne reprise en France, ainsi qu'aux Etats-Unis et au Brésil.

 

Energie : des coûts attendus en hausse

 

En Egypte, le chiffre d'affaires trimestriel s'est élevé à 15 millions d'euros, en hausse de 33,5% à périmètre et taux de change constants. En Afrique, il a progressé de 13%, à 80 millions d'euros, en raison du "dynamisme" du marché ouest-africain, notamment au Sénégal, ainsi que de la "montée en puissance" d'un nouveau broyeur au Mali.

 

Au premier trimestre, la dette nette du groupe ressort à 1,27 milliard d'euros contre 1,39 milliard au 31 mars 2020. Pour 2021, Vicat note que ses 12 pays d'implantation restent touchés par l'épidémie de Covid-19 mais "à des degrés différents" avec une "volatilité forte" d'activité.

 

Il prévient que les "évolutions défavorables des taux de changes observés en 2020 auront un impact négatif sur l'ensemble de l'exercice 2021", tout comme les coûts de l'énergie attendus en hausse, avec un effet "plus marqué" sur le second semestre. Cette année, le groupe poursuit ses efforts d'investissement, avec notamment la construction d'un nouveau four à Ragland (Etats-Unis) et la volonté d'accroître la capacité de ses outils de production en Inde.




Source : batirama.com

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