Gestion des déchets : Ecodrop poursuit son déploiement national

Gestion des déchets : Ecodrop poursuit son déploiement national

Ecodrop, start-up créée en 2017, spécialisée dans la gestion des déchets via une application digitale, se développe à grande vitesse, après sa levée de fonds d’envergure fin 2020.




Légende : Exemples de tarifs pratiqués en 2021 : 54,50 euros pour 5 sacs à gravats, 269 euros pour un camion de 12 m3 (1 tonne de déchets sous forme de sacs à gravats ou en vrac). Il en coûtera de l’ordre de 335 euros pour une benne d’une contenance de 8 m3 (8 tonnes de gravats).

 

La start-up créée il y a 4 ans, spécialisée dans la gestion et la collecte des déchets sur chantier, accélère son développement. Une levée de fonds de 5 millions d’euros fin 2020 lui a permis de déployer son offre de service sur l’ensemble de territoire.

 

Rappelons que cette solution digitale a pour objectif de soulager les entreprises et artisans du Bâtiment dans la gestion de leurs déchets diffus. Les déchetteries professionnelles ne sont pas armées pour collecter et gérer les petites quantités de déchets et la solution Ecodrop apporte, grâce à la réactivité digitale, un vrai gain de temps aux artisans.

 

L’entreprise, labellisée Greentech Innovation, peut désormais proposer toutes ses solutions de collecte dans toutes les régions de l’hexagone. Ses services concernent les différents types de déchets (inertes, second-œuvre, terre et déchets dangereux) ainsi que tous modes de transports et de volumes de déchets, comme les camionnettes, big-bags, bennes, bennes TP, transports agréés de déchets dangereux.

 

 

Les tarifs peuvent s’échelonner de 54,50 euros pour 5 sacs à gravats, 154 € pour un camion de 6 m3 ; 269 € pour un camion de 12 m3 (1 tonne de déchets sous forme de sacs à gravats) à 335 euros pour une benne d’une contenance de 8 m3 (8 tonnes de gravats).

 

100 déchetteries et 300 prestataires logistiques

 

« Un gros travail de maillage a été opéré pour déployer nos services sur tout le territoire. Nous travaillons aujourd’hui avec 300 prestataires logistiques, et 100 déchetteries ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement) » explique Marie Combarieu, fondatrice et présidente de la société Ecodrop.

 

A fin mai, Ecodrop a pu gérer la collecte de 150 000 tonnes de déchets, multipliant par trois et demi le tonnage récupéré et géré par rapport à 2020. Cela représente concrètement 9000 opérations et 3400 clients.

 

« Parmi nos clients, nous comptons les artisans, certains particuliers qui ne sont pas notre cible principale, mais aussi des grands groupes de construction et de rénovation » souligne Marie Combarieu qui ajoute que le taux de recyclage s’élève à 96 % ( Le reste est de l’enfouissement, dans des installations ICPE)

 

Grace à son expertise, Ecodrop est également capable d’orienter (directement ou via des massificateurs) les déchets triés vers de solutions de recyclage et de valorisation… Certains fabricants, tels Placoplatre, ou Isover ont mis en place de telles filières. « Par exemple, nous pouvons collecter des déchets triés de laine de verre, et les décharger chez un massificateur partenaire, qui les oriente ensuite à l’usine Isover à Orange pour refondre et réutiliser les déchets comme matière première » cite Marie Combarieu.

 

 

Une traçabilité est garantie avec un bon de dépôt généré sur l’application Ecodrop. En amont, pour faire connaître ses services, Ecodrop a également noué des partenariats avec les distributeurs de matériaux dont le réseau de Point. P.

 

Développer des unités de massification sur le territoire

 

Ecodrop milite en effet en faveur du tri sur chantier et l’orientation vers de telles filières de recyclage, afin de favoriser l’économie circulaire. Ce qui suppose de développer des unités de massification sur l’ensemble du territoire, aptes à rassembler les divers flux diffus de déchets.

 

Si les process industriels sont prêts, la collecte des 10 millions de tonnes de déchets du second œuvre, représente un défi au regard de la loi AGEC (Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire). Cette dernière a notamment instauré un dispositif plus répressif contre les dépôts sauvages de déchets, encore nombreux en France.

 

Par ailleurs, une filière dite REP (Responsabilité élargie des producteurs) pour certains matériaux du bâtiment doit voir également le jour dès janvier 2022, avec notamment l’éco-organisme Valobat en cours de création.

 

La massification mais aussi la collecte des déchets demeurent cependant le véritable enjeu, aux yeux de la présidente d’Ecodrop. « Nous devons être facilitateur pour nos clients dont les artisans puisqu’ils manquent de temps. Et, c’est ce service qui est le plus demandé aujourd’hui et que nous pouvons leur rendre grâce à nos prestataires logisticiens et notre solution digitale ».

 


Source : batirama.com/ Fabienne Leroy

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