Selon la Capeb, le ralentissement de la croissance de l’artisanat du bâtiment s'est accéléré au 1ertrimestre 2012. L'activité reste positive, mais inférieure aux prévisions avec seulement +0,5 % du volume d’activité.
Ce coup d'arrêt à la croissance s’explique par la vague de froid qui a sévi en France au mois de février dernier. Le marché de la construction neuve (+1,5 %) résiste mieux que celui de la rénovation, ce qui permet d’éviter un recul plus important au global.
Fait inquiétant, les principaux indicateurs de l’état de santé des entreprises sont dans le rouge. La Capeb s’alarme d’une baisse significative des carnets de commandes, et la trésorerie des entreprises artisanales est au plus bas depuis 2010.
Le Président de la Capeb, déplore l’arrêt de 3 à 4 semaines des chantiers au mois de février qui a créé un véritable trou d’air. « L’application des plans de rigueur décidés en 2011 n’améliorera pas la situation du secteur avec le recentrage du PTZ+, la disparition du dispositif Scellier et la hausse du taux réduit de TVA de 5,5 % à 7 % » regrette-t-il.
L'activité reste encore, pour le 5etrimestre consécutif, soutenue par le segment du neuf (+1,5 %). Ce marché connait néanmoins un essoufflement avec un recul de -3,5 % points par rapport au trimestre précédent. L’entretien-amélioration stagne à 0 % malgré la bonne tenue des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements (+ 3%).
Une plus forte proportion d’artisans déclare désormais une baisse des commandes (17 % en construction neuve et 18% en entretien-rénovation). Cette situation s’explique notamment par l’attentisme des particuliers en vue du prochain changement de gouvernement.
L’accès au crédit indispensable à la vitalité des entreprises artisanales, la détérioration des délais de paiements des particuliers et la dégradation des marges affectent la trésorerie des entreprises. 22 % des entreprises déclarent connaître une dégradation de leur trésorerie contre seulement 10 % qui font état d’une amélioration.
Patrick Liébus réclame d’urgence une rencontre avec l’ensemble des acteurs concernés par cette problématique pour trouver des solutions viables pour maintenir l’activité et l’emploi de notre pays.
Source : batirama.com
La Capeb a organisé son assemblée générale au Palais des congrès de Paris. A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, l’organisation professionnelle a abordé les grands enjeux socio-économiques et politiques pour le devenir de l’artisanat du bâtiment.
En réaction à la publication du Livre Blanc de la Confédération, les acteurs et les analystes de la vie politique française ont présenté des propositions et leurs impacts sur la profession. Le débat s’est élargi ensuite à la problématique du renouvellement de génération au sein des entreprises artisanales et de l’action syndicale.
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Nous, TPE, avons besoin de nos banques encore plus aujourd'hui, que notre fond de roulement s'évaporent. Or,nos banquiers ne jouent pas le jeu, et nous bloquent, ce qui fait grimper le montant de nos agios. C'est inadmissible.